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Brève histoire de temps maçonnique

De l’Egypte à la Mésopotamie, de la Grèce au monde romain, des premières religions aux grands principes philosophiques, de l’hermétisme à l’alchimie, toutes ces civilisations de l’antiquité, tous ces courants de pensée ont vraisemblablement influencé la maçonnerie opérative aussi bien que la maçonnerie spéculative, moderne et contemporaine.

Ces «deux maçonneries » sont donc à considérer car elles sont étroitement liées et interdépendantes par filiation.

Maçonnerie opérative

La maçonnerie opérative est plus connue en Europe francophone sous l’appellation de Compagnonnage qui fait référence aux métiers des bâtisseurs du moyen-âge. Le premier document arrivé jusqu’à nous et qui y fait allusion date de 1283.

Ainsi, de Rome à Londres, de Paris à Magdebourg, la maçonnerie opérative, organisée en guildes et corporations, s’est étendue sur toute l’Europe.

Maçonnerie spéculative

La maçonnerie spéculative s’est formée dans le cadre de la maçonnerie opérative qui accepta progressivement des membres non «opérants» (hors des métiers des bâtisseurs) à la suite des grands bouleversements sociaux, scientifiques et culturels qui modifièrent la société en général dès la fin du XVIIème siècle en Europe : l’esprit des constitutions d’Anderson le démontre.

Ces constitutions garantissaient le libre exercice de sa propre croyance ou de sa propre religion. Cet esprit incitait le maçon à rechercher inlassablement la Vérité – la Vérité individuelle – soit un travail continu sur lui-même.

La franc-maçonnerie spéculative moderne, née en juin 1717, ne connaît pas de dogme, mais croit à la perfectibilité de l’homme, à la liberté individuelle et collective dont les enseignements sont la tolérance et l’amour de l’humanité (philanthropie).

La franc-maçonnerie contemporaine garde exactement les mêmes principes.